L’arche et le désert, Mike Davis
« Alors que Los Angeles était en proie à d’effroyables mégafeux, Mike Davis a été mentionné à de multiples reprises dans les articles de presse et les analyses de cette catastrophe (…) Mike Davis a exploré les liens étroits entre inégalités sociales et catastrophes naturelles, mettant en lumière la façon dont l’urbanisation de ce territoire s’est opérée aux dépens des écosystèmes naturels du sud de la Californie. Trois mois après ces mégafeux et cette remise en lumière du chercheur iconoclaste, qui a été un temps ouvrier des abattoirs et camionneur, (…) L’île aux fleurs publie L’Arche et le Désert. L’ouvrage rassemble deux longs articles inédits de Mike Davis. » Mickaël Correia in Mediapart
L’arche et le désert rassemble les derniers écrits non traduits de Mike Davis sur les enjeux climatiques.
120 pages
14 € TTC
ISBN : 978-2-9596273-0-9
précmmande bientôt disponible
À propos
L’avis parfois diffus qu’à propos du changement climatique tout a été dit, que l’on en parle trop ou pas assez dénote un sentiment partagé si ce n’est de désespoir tout du moins de lassitude. La lecture de Mike Davis nous donne un regard neuf et approfondi. De ces lectures qui nous rendent comme un peu plus armés sur les questions de notre temps. En reprenant les travaux de Kropotkine, penseur anarchiste et géographe émérite, Mike Davis dévoile une historiographie de la conscience écologique et détricote bien des idées reçues. De son expérience d’urbaniste, Mike Davis nous délivre des conclusions inédites, fruit d’une analyse reconnue et d’une capacité à faire le pas de côté parfois nécessaire.
Une nouvelle théorie de la révolution doit se tourner vers les questions majeures de notre époque : le réchauffement planétaire, la pacification du prolétariat et l’éclipse démographique de la campagne pour la ville. La vie humaine ne saura perdurer sans l’émancipation de chacun et chacune.
Mike Davis
Mike Davis a profondément marqué les études urbaines et la critique sociale. Né dans une famille modeste du Midwest, il devient conducteur de camion avant de poursuivre des études universitaires. Professeur à l’université de Californie, il se fait connaître avec City of Quartz (1990), une analyse innovante et radicale de Los Angeles. Ses travaux sur l’urbanisation, les inégalités sociales et l’écologie politique, notamment dans Le Pire des mondes possibles : De l’explosion urbaine au bidonville global (2006), lui valent une reconnaissance internationale. Lauréat du prestigieux MacArthur Fellowship en 1998, Mike Davis a légué une œuvre engagée, mêlant rigueur académique et critique sociale du capitalisme moderne.
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Dans cette perspective, seul un retour à une pensée explicitement utopique peut clarifier les conditions minimales de préservation de la solidarité humaine face aux crises planétaires convergentes.
Pour élever notre imagination au niveau du défi de l’Anthropocène, nous devons être capables d’envisager des configurations d’action, de pratique et de relation sociale, et cela exige, dès lors, que nous suspendions les hypothèses politico-économiques du présent.
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Mike Davis
On peut entendre :
« Mike Davis est l’auteur d’une œuvre dense et intense, rigoureuse et inventive, dont les enjeux n’ont pas fini de venir hanter notre présent et notre futur. »
Libération
« Les textes de Mike Davis, s’ils n’éludent jamais les violences du monde, cherchent constamment à repérer les sources d’énergies qui les produisent, pour en démonter les mécanismes, voire en détourner ou retourner la puissance. »
Vacarme
« Mike Davis avait le sens de la formule [avec] son écriture puissante, accessible. »
Le Monde
« Toute sa vie, Mike Davis a été un « foot soldier » : un fantassin, un militant de terrain. »
Télérama